Parcours
«Dans la lignée des artistes au Québec qui ont laissé leur marque dans des espaces publics et communiqué leur savoir à nombre de leurs collègues, Roger Langevin, sculpteur et professeur à l’Université du Québec à Rimouski, se place indubitablement parmi les chefs de file.»
Bio - synthèse
L’artiste Roger Langevin, né à La Doré au Lac-Saint-Jean le 26 janvier 1940, continue après plus de 45 ans de métier de mener une double carrière de sculpteur et professeur d’art.
Diplômé de École des Beaux-Arts de Montréal (1963), il œuvre pendant douze ans en enseignement des arts plastiques à Mont-Laurier (1964-1970), à Montréal (1970-1971) et en France (1971-1973). S’il quitte l’enseignement en 1975 afin de pouvoir devenir artiste à temps plein, il y revient en 1994, après avoir passé une année d’études doctorales à Aix-en-Provence en France.
C’est à l’Université du Québec à Rimouski qu’il renoue avec la pédagogie, là où il fonde une École d’art à l’horizon international. Depuis 2007, cette école unique se veut un lieu de recherche et de création ayant pour objet premier la sculpture monumentale et la diffusion de ses techniques inédites.
Durant toutes ces années, Roger Langevin a créé un grand nombre d’œuvres et de sculptures monumentales. Dans des galeries ou sur les places publiques, elles sont aujourd’hui présentes un peu partout au Québec (Montréal, Québec, Bas-du-Fleuve, Abitibi, Laurentides, Outaouais), ailleurs au Canada et à travers le monde (Mexique, Côte d’Ivoire, Égypte).
À titre d’exemple, Montréal lui doit la statue de Félix-Leclerc intitulée Debout! (Parc Lafontaine) et le Monument aux Travailleurs (édifice de la CSN). À ce jour, son œuvre la plus médiatisée est sans doute le Monument aux pêcheurs (Iles-de-la-Madeleine), laquelle constitue un attrait touristique apprécié par plus de 20 000 visiteurs chaque année.
L’œuvre de Roger Langevin n’est donc pas réductible à sa propre production en art, foisonnante, mais s’étend aussi à son action pédagogique, véritable héritage pour tous les artistes marchants sur ses pas.
Histoire détaillée
Enfance et famille
« Le plaisir de faire, il me semble l’avoir toujours connu. Peut-être parce que, dès mon enfance, j’ai souvent vu faire. C’était une joie de voir ma mère (couturière) découper de belles courbes dans le tissu. J’aimais même jusqu’au bruit des ciseaux! Dès l’âge de six ou sept ans, je dessinais pour elle des motifs qu’elle copiait au moyen de paillettes sur les parements de robes. Elle n’oubliait pas d’en dire la provenance à ses clientes: sa fierté m’enveloppait. J’étais son partenaire. Cela me portait à vouloir inventer d’autres arabesques qui, par ses doigts, sur le jersey noir, se mettaient à scintiller!
Mon père, menuisier-charpentier, était aussi, à ses heures, ce qu’on appelait chez-nous un «chef-d’oeuvreux», car il maniait le couteau de poche comme pas un. Annuellement, dans les semaines précédant le carnaval de la mi-carême, la maison tout entière était convertie en atelier; je me souviens particulièrement d’un cheval grandeur nature (à mes yeux d’enfant) que mes parents avaient réalisé ensemble. Je revois la structure de bois, et l’évolution qui s’ensuivit au jour le jour, alors que les formes, en tissu, étaient l’une après l’autre rembourrées de paille. Je n’avais jamais vu mes parents si heureux et moi donc!, qui regardais progresser le «chef d’oeuvre».
Outre l’affection la plus douce, indicible, des parents, il y eut celle de mes deux frères, l’un mon aîné de deux ans, l’autre mon cadet d’un an et demi. Celui-ci, enjoué, drôle, plein de tours, celui-là, réfléchi, mystique, porté vers… les vertus théologales. »
Adolescence
« Lorsque mon frère entra au Séminaire de Sainte-Anne-de-Beaupré, je le suivis un an plus tard. Ces années de pensionnat je les ai trouvé pénibles. Une cloche commandait notre vie. Ce que je ressentais cruellement c’était l’absence d’affection; j’en avais tant reçu, enfant, que l’indifférence du lieu, inoffensive en elle-même, m’apparaissait, par contraste, comme la pire des agressions. Il y avait des clans. Je détestais les portes barrées; toute la bâtisse pour ainsi dire: les longs corridors, leur senteur, les plafonds élevés, l’éclairage au néon, le vert affreux au bas des murs, les tristes boiseries de chêne, le dortoir comme une salle d’hôpital et les «Ave Maria» sans fin. Je rêvais d’une vraie maison, avec du monde sans soutane, des rideaux à dentelles qui se soulèvent un peu sous le vent doux d’un dimanche après-midi, par où me seraient venues des voix qui parlent de fleurs, de jardins, de tomates: la campagne, mon village! Qu’étais-je venu faire en ce lieu sévère aux joues creuses? Étudier, oui, mais pourquoi toutes ces connaissances qui me semblaient si loin de ce que j’aurais aimé faire? Chassé du collège à dix-huit ans, pour mauvais esprit, je quittai ce lieu sans regret. »
Premier émoi artistique
« Ma passion pour la sculpture, je l’ai ressentie très tôt. Je devais avoir entre quatre ou cinq ans lorsque, pour la première fois de ma vie, j’assistai à la projection d’un film. À ma fascination de voir des images en mouvement sur un écran s’en ajouta une deuxième qui me frappa bien davantage: celle d’un homme qui, de ses deux mains, était en train de fabriquer un vase! J’étais fasciné par la rondeur des volumes que mon père n’aurait jamais pu réaliser avec ses instruments rudimentaires de menuiserie. «Voilà ce que tu feras plus tard…» m’avait dit ma mère à la sortie. Ai-je été frappé par la sonorité des mots «terre cuite» que le commentateur avait dû prononcer maintes fois pendant le film? Je ne sais plus. Mais bizarrement ce mot a longtemps résonné à mon oreille, doux comme le nom d’un ami bien avant que je m’intéresse au modelage. »
BEAUX-ARTS: Formation et union
« C’est à l’École des Beaux-Arts de Montréal, rue Sherbrooke, que je retrouverai un peu du climat d’affection de mon enfance, que je pensais ne plus jamais connaître. Les étudiants s’aimaient comme frères et soeurs. Nos maîtres s’intéressaient à nous. S’inquiétèrent-ils davantage de voir un jour deux de leurs étudiants, l’une en peinture, l’autre en sculpture, oser, sans un sou vaillant, «convoler en justes noces» au beau milieu de leurs études? Idée saugrenue en apparence, dont je n’eus pourtant jamais à me mordre les doigts. Et mon épouse, Monique Bégin – maintenant que les quatre enfants sont élevés – a retrouvé le temps de peindre à volonté. Pour un peu, nous pourrions nous croire, comme il y a trente ans, étudiants aux Beaux-Arts! Sans le bonheur de cette union, embellie par nos quatre enfants, aurais-je si souvent sculpté des maternités, des couples et des familles? Pas avec autant de joie au coeur, certainement pas. »
Premier emploi de sculpteur
« Voilà que s’offre à moi un travail de sculpteur me permettant de faire d’une pierre deux coups: gagner ma vie et acquérir l’expérience tant souhaitée. Pendant deux ans, été comme hiver, j’aurai l’occasion de fabriquer par les soirs et pendant les périodes de vacances quelque trois cents sculptures – toutes disparues aujourd’hui pour la raison bien simple qu’elles ont été sculptées à même des blocs de glace artificielle (!) dans un local frigorifié pour le compte de la Compagnie Thibault Glace, à Verdun. Les blocs que je devais sculpter au moyen d’un objet semblable à une fourchette (six pics à glace reliés à un manche) étaient assez hauts et lourds pour me donner la chance d’oeuvrer debout et, en tournant autour d’eux, de découvrir les volumes partout en même temps, pour ainsi dire: condition essentielle en taille directe. Même si mes travaux m’étaient commandés par la compagnie en vue d’être vendus aux grands hôtels, qui s’en servaient pour orner des tables de banquet, je m’efforçais toujours de réaliser un nouvel objet à chaque fois, pour le plaisir de la nouveauté bien sûr, mais aussi pour apprendre à faire face à de nouvelles difficultés. »
Première période en enseignement
À sa sortie de l’École des Beaux-Arts de Montréal, muni de deux diplômes, l’un en sculpture l’autre en pédagogie, il commence d’abord par enseigner les arts plastiques dans une école secondaire à Mont-Laurier (Québec). Concurremment, à titre de coordonnateur pédagogique à la grandeur du territoire des Hautes-Laurentides, il assure l’implantation d’un nouveau programme d’enseignement des arts plastiques conformément aux directives ministérielles issues d’une commission d’enquête (le Rapport Parent). En 1971, après une année de perfectionnement à l’UQAM, on le retrouve en France dans un programme d’échange d’enseignants. Il y passera deux ans avec son épouse et leurs quatre enfants. C’est au cours de cette période qu’il emploiera en grande partie ses temps libres à expérimenter de nouvelles méthodes en sculpture-céramique. La plupart des 40 œuvres ainsi réalisées sur deux ans seront léguées à la communauté pacifiste de Lanza del Vasto dans une abbaye située dans le Larzac.
Période art religieux
Après avoir œuvré pendant douze ans en éducation, il quitte soudainement, en 1975, toute forme d’enseignement afin de pouvoir devenir artiste à temps plein et de s’adonner totalement à la sculpture. À ses débuts comme sculpteur à temps complet, des commandes en art religieux lui permettent de gagner sa vie et, ce faisant, de parfaire son métier. Ses premières œuvres d’inspiration religieuses entrent dans des églises et des cloîtres. Ces œuvres sur bois portent la marque d’une dextérité en taille directe acquise principalement une quinzaine d’années auparavant, alors que Langevin, encore étudiant aux Beaux-Arts, gagnait sa vie, le soir, à sculpter au milieu d’un local réfrigéré des objets décoratifs dans de gros cubes de glace.
Wilfrid Corbeil (c.s.v), artiste lui-même et fondateur du musée de Joliette, ébloui par le maître-autel des Bénédictines à Joliette (1976), l’encourage donc à poursuivre une carrière en art religieux. Mais quelques années plus tard, Langevin abandonne ce travail trop restrictif, se refusant à toute création limitée au monde clos des monastères et des églises. Il délaisse alors presque complètement la sculpture sur bois, un matériau qu’il adore, mais qui le freine dans son désir de produire vite et bien de grandes œuvres. Il optera définitivement pour un art plus libre, dont la présence au milieu d’espaces publics pourrait s’avérer accessible à tous.
Période art monumental et public
Roger Langevin se voue depuis trois décennies à la réalisation de sculptures monumentales. Celles-ci, implantées aux quatre coins du Québec, s’intègrent à leur espace environnemental par la thématique, le matériau et la forme. C’est par goût personnel et par souci de rejoindre le plus grand nombre qu’il a toujours voulu réaliser des œuvres facilement compréhensibles mais qui, pour l’œil averti, répondent à une ordonnance géométrique des plus rigoureuses.
Au tout début de sa carrière de sculpteur, il tint quelques expositions et réalisa de nombreuses pièces en céramique, dont une trentaine seront coulées en bronze et vendues en galerie au Québec et en Ontario. Mais, peu à peu, il se détournera complètement de cette pratique, préférant œuvrer en sculpture monumentale.
Cette option l’obligera à entreprendre, en compagnie de spécialistes, des recherches avancées sur les matériaux et des apprentissages techniques connus et bien souvent réinventés. Dès la fin des années ’70, ses premières sculptures monumentales voient le jour en Abitibi et dans les Laurentides. Dans les années ’80, le rayonnement de sa pratique lui vaut des oeuvres à Montréal et aux Îles de la Madeleine. Si certaines d’entre elles seront créées en réponse à des commandes privées, d’autres dans le cadre du programme gouvernemental (projets dits du 1%), c’est surtout de sa propre initiative que l’artiste a su convaincre diverses instances, Conseils de ville ou institutions privés de répondre à son désir de placer des œuvres dans des lieux qui, selon lui, «appellent» la présence d’une sculpture. C’est ainsi que, d’œuvres en œuvres, ses trouvailles (en céramique, béton et matériaux composites) ont décuplé sa capacité en art monumental. Sa pratique étant toujours en lien direct avec son environnement (physique et humain), c’est dans les régions du Bas du fleuve et de la Gaspésie que la majorité de ses dernières oeuvres monumentales trouvent public et raison d’être.
Son apport à la vie culturelle québécoise
Durant cette période s’échelonnant sur une quinzaine d’années, en plus de produire plusieurs œuvres monumentales, il aura l’opportunité de contribuer à l’évolution de son milieu à travers son implication au sein d’organismes culturels qu’il a présidés pendant des années. Il fut président fondateur du Centre d’exposition régional de Mont-Laurier, puis à Hull, membre de l’exécutif du Conseil régional de la culture de l’Outaouais et finalement président de la Corporation des métiers d’art des Outaouais à ses débuts.
À part son implication dans ces divers organismes, son apport au monde de la culture s’est manifesté de façon éclatante, plus tard à Rimouski, lorsqu’il a réalisé, lors de trois saisons successives, des décors d’opéra : au total, une quinzaine de décors à grand déploiement, qui ont largement contribué à l’essor d’un organisme culturel : l’Opéra théâtre de Rimouski dirigé par le ténor de réputation internationale, Claude Robin Pelletier.
Période Mémoire et retour à la pédagogie
En 1993, des études approfondies en Lettres et Arts à l’Université de Provence (France) amènent le sculpteur à réfléchir en profondeur sur l’acte de création associé aux aléas de sa propre vie d’artiste dans un mémoire intitulé « Une vie pour sculpter ». L’année suivante, après dix huit ans de pratique exclusivement en sculpture, il renoue avec l’enseignement à titre de professeur d’université à Rimouski. C’est à compter de ce moment que son mémoire de DEA sera utile à des étudiants en quête d’un savoir sur la création, la promotion, et les nombreux aspects techniques reliés à l’art monumental.
Voilà donc aujourd’hui que se retrouvent à nouveau chez Roger Langevin les deux fonctions qui ont marqué passionnément ses premières activités en art et en pédagogie. Avec cette différence toutefois que chez lui la pratique de l’art et celle l’enseignement ne sont plus dissociées comme par le passé. Des étudiants, hommes et femmes désireux d’œuvrer en art ou en enseignement de l’art, viennent à lui, avides d’acquérir une part du savoir qu’il a acquis pendant des années en art et en pédagogie.
Pour sa part, l’artiste professeur, sans vouloir «faire école», a surtout à cœur de libérer chez les jeunes sculpteurs, leurs possibilités créatrices, trop souvent freinées par un manque de savoir-faire ou un manque de confiance en soi. L’immense atelier spécialement aménagée pour la sculpture monumentale permet aujourd’hui au professeur Langevin de dispenser de façon intensive un enseignement individualisé échelonné sur plusieurs semaines de même que de produire, en autre temps, des œuvres de son cru selon des techniques inédites.
Et voilà que maintenant dans le dernier droit de sa carrière de sculpteur, il entreprend l’ambitieux projet de réaliser un parc de sculptures à Rimouski. Ce parc promet d’être la synthèse de plus de trente ans de pratique sculpturale diversifiée et accomplie tant sur le plan artistique que social.
Conférences et entrevues
Conférences
2010 | Vision d’Égypte. Lors du colloque sur l’Égypte en novembre à l’UQAM
2007 | La vie d’artiste, souffrance ou béatitude. Association des ainés de l’UQAR
2007 | Une vie pour sculpter. Association Le Cordial (Rimouski)
2006 | L’art dans la ville. À l’Université du Québec à Rimouski
2003 | L’art dans l’environnement. Au congrès de l’Acfas à l’UQAR
2003 | Art, science et gestion. Devant la Chambre de commerce de Rimouski
2003 | Un projet de sculpture planétaire. Au Musée régional de Rimouski
1997 | Histoire d’une sculpture. À l’UQAR
1997 | Heuristique et pratique de la sculpture. A la Maison de la culture à Dakar (Sénégal) et à l’École des Beaux-arts à Abidjan (Côte d’Ivoire).
Entrevues
2009 | C’est ça la vie; Radio-Canada (télévision)
2008 | Sur les traces de Roger Langevin; Radio-Canada (radio)
2006 | Méchant contraste; Télé-Québec
2005 | C’est dans l’air, Radio-Canada (télévision)
2004 | L’éducation à la beauté, par Denise Proulx. Réseau, magazine de l’UQ
2001 | Entretiens et confidences; Radio-Canada (3 émissions avec Annie Landreville)
1998 | Les choix de Sophie; Télé-Québec
1988 | Roger Langevin : glossaire d’un sculpteur, par Serge Fiset; Revue ESPACE, volume 5. NO 1, automne 88
1986 | Visage; Télé-Québec avec Jeannette Biondi
1982 | Contour. 2 émissions à Radio-Canada (télévision)
Prix et distinctions
2006 | Prix des Arts et la Ville pour la sculpture Les pêcheurs (Îles-de-la-Madeleine)
2004 | Récipiendaire de la Distinction Alcide Horth de l’UQAR
2001 | Reçu au Cercle d’Excellence de l’Université du Québec
1999 | Deuxième prix au Concours national canadien de Sculpture-emblème, Jeux de la francophonie (Sénégal)
1988 | Finaliste au concours du MEQ pour le Prix de la Ministre
Expositions
EXPOSITIONS INDIVIDUELLES
1997 | Maison de la Culture, Dakar (Sénégal) Histoire d’une sculpture (80 photos et dessins illustrant les étapes de réalisation de la sculpture Les bâtisseurs à Rimouski en 1996
1992 | Centre d’exposition de Mont-Laurier. Rétrospectives d’œuvres en bronze et céramique (grès)
1992 | Galerie de l’UQAR. « Langevin sculpteur » une série de bronzes ainsi que la maquette définitive en grès de la sculpture Les Pêcheurs, réalisée aux Îles-de la-Madeleine en 1990
1988 | Galerie Bernard Desroches (Montréal). Sculptures en bronze
1988 | Galerie Archambault (Lavaltrie) Sculptures en bronze
1988 | Galerie Éliette Dufour (Québec) Sculptures en bronze
1983 | Moulin des arts de Saint-Étienne Exposition « De femme et d’argile ». Sculptures en grès
1980 | Galerie Julien (Sainte-Foy) « D’amour et d’argile » Sculptures en grès
1976 | Centre d’exposition de Mont-Laurier. La femme aérienne
1973 | Abbaye Lanza Del Vasto (Larzac, France) Legs de sculptures en céramique.
EXPOSITIONS DE GROUPE
1989 | Galerie Becket (Hamilton, Ontario) “The masters of realism”.
1984 | Galerie Archambault au « Salon international des galeries d’art », Palais des Congrès de Montréal
1980 | Maison du Citoyen à Hull
1973 | La Cité (Carcassonne, France)
1972 | XVIe salon des Beaux-arts de Béziers (France) Sculptures-céramique
Formation
1995 | Mémoire de DEA (Une vie pour sculpter, 358 p.), déposé à l’Université de Provence et à l’Université du Québec à Rimouski
1993-95 | Diplôme d’études approfondies en Lettres et Arts (DEA), Scolarité de doctorat. Université de Provence (Aix-Marseille)
1969-70 | Baccalauréat spécialisé en enseignement des arts plastiques, Université du Québec à Montréal
1959-63 | Diplôme en sculpture et en pédagogie artistique, École des Beaux-Arts de Montréal
Bibliographie
Une vie pour sculpter, Roger Langevin, Les éditions GID, Québec 2011